Quoi en penser ?
Dans la carrière d’André Brouillet, ce type de composition affiche avant tout une vocation ornementale et davantage tournée vers le pittoresque qu’animée d’un souci de restitution authentique.
Dans cette optique, le groupe assez chamarré des femmes est commandé par des exigences de couleur, d’accessoires, d’exotisme. Sa disposition au premier plan s’oppose, dans sa finalité décorative, aux femmes voilées de l’arrière-plan.
La vie quotidienne des femmes d’Algérie n’est manifestement pas abordée en première intention par l’artiste, qui connaît pourtant la ville de Constantine. L’accent est mis sur le dépaysement de cette beauté exotique, ornement de rigueur pour cet orient un peu fantasmé.